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Résurrection !
Résurrection !Pour une Europe unie, compacte, juste et vitale.Qu'il ait raison sur la décadence et les pulsions suicidaires de ses générations en décomposition, à la fois éthiques et existentielles.Pour une Europe qui pousse hors de ses frontières l'impérialisme russo-américain et la tient à distance.Pour une Europe qui n'est pas colonisée par les chinois ou les américains.Pour une Europe qui donne naissance à des enfants à nouveau et qui croit en elle-même, reprenant une mission mondiale, pas impérialiste, mais impériale.Pour une Europe, alors, avoir une axialité autour de laquelle les identités culturelles, ethniques, historiques et géographiques qui la rendent unique.Pour une Europe dans laquelle - particularités européennes - il y a toujours harmonie et équilibre entre liberté individuelle et appartenance communautaire, entre droit et devoir, et qu'elle n'est donc pas atomisée dans l'égoïsme ou étouffée dans le collectivisme.Pour une Europe de lumière, de nature olympique, inspirée d'un nouveau cycle héroïque.Pour une Europe dans laquelle l'Italie retrouve sa fonction, se débarrasser de la mesquinerie de son peuple, et se réapproprier la souveraineté qu'elle a abandonnée il y a quatre-vingts ans pour un plat de lentilles, souveraineté qui ne sera à nouveau la sienne que dans une Europe forte dont elle sera une partie fondamentale et indispensable.Pour une Europe juste et impériale dans laquelle la centralité spirituelle de Rome, et non l'intimidation au-delà de l'accord, sera incontestée et triomphante.Gabriele Adinolfi -
Retraites et surréalisme
En ces heures se déroule en France un énième bras de fer sur la réforme des retraites.
Jamais auparavant nous n'avons assisté à une telle « crise de non-correspondance », comme la définissent les marxistes, entendant par là le retard historique de la politique (et dans ce cas aussi des masses) par rapport à la réalité, à la substance des choses. Il n'y a pas que la droite terminale qui vit dans une bulle hors du temps et qui ne comprend rien à ce qui se passe, c'est la grande majorité de la population.Les Gaulois
La réforme des retraites en France est sur la table depuis une décennie. Il n'envisage pas de laisser sans pension pendant des années ceux qui avaient terminé de travailler avec les règles précédentes, comme nous, les Italiens, l'avons fait avec la loi Fornero. En portant le plafond à 64 ans (en tout cas inférieur à presque tous les pays du monde) la réforme française a prévu son application dans les années suivantes, ce qui ne devrait pas gâcher les projets de ceux qui s'apprêtent à prendre leur retraite.
Mais la moitié de la France s'est mise en grève pour la énième fois, exhibant les principales qualités de son peuple, à savoir l'entêtement et la combativité, et ses principaux défauts, c'est à dire considérer les affaires publiques comme un intérêt individuel et prétendre avoir plus de droits que de devoirs devant la nation.Le temps et le Titanic
"Voleurs de temps". Avec ce slogan motivant, la protestation a lieu. Le problème, cependant, est que personne ne nous a volé notre temps : nous l'avons volé à nous-mêmes.
Nous payons l'ivresse années boom. Nous avons arrêté d'avoir des enfants et profité de l'aide sociale avec désinvolture. Pendant ce temps le monde changeait, l'Europe cessait d'être centrale en même temps qu'elle rentrait dans son hiver démographique et nous cessions de travailler à la sueur de nos fronts. Nous sommes maintenant dans une situation que personne ne veut voir. L'essentiel est que, quel que soit le vainqueur du bras de fer, il y aura encore quelques classes qui partiront à la retraite, à 62 ou 64 ans, beaucoup n'y iront pas du tout, tant le travail précaire et occasionnel est devenu la règle.
Tout devrait être revu, de fond en comble, en le révolutionnant.
Pour cela, il faudrait à la fois un projet radical et des pouvoirs encore plus grands que ceux du Président de la République française.
Au lieu de cela, l'Elysée suit un programme de réformes capitalistes qui ne garantit certainement pas l'avenir social et les oppositions utilisent de la pure tactique en vue d'avantages électoraux.
Pendant ce temps, ceux qui luttent contre les « voleurs de temps » vivent peut-être la dernière récréation, mais ne s'en rendent pas compte et n'en profiteront pas.
L'orchestre du Titanic joue sans se rendre compte qu'il coule. Mais attention à ne pas se méprendre : le Titanic, ce n'est pas le capitalisme, qui se porte très bien, c'est la société...Gabriele Adinolfi
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VIIIème rencontre d'été des Lansquenets d'Europe
PROVENCE : 20 au 23 juilletVIIIème rencontre d'étédes Lansquenets d'EuropeInformation et inscription :courriel assoc.artemis@gmail.com