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  • Le nouveau printemps nationaliste révolutionnaire

    Gabriele Adinolfi

    ja.jpgLa réaction émotionnelle n'est pas la seule explication des rues soudainement remplies dans diverses nations européennes. En Grèce, l'interdiction de commémorer les morts, assassinés en 2013. En Pologne, la menace d'une répression "antifasciste" lorsque le gouvernement de coalition progressiste sera mis en place. En Espagne, la profanation du corps et de la mémoire de José Antonio, la "ley de memoria" interdisant de se souvenir de toute œuvre espagnole entre 1936 et 1978, et enfin l'accord pour former un gouvernement de coalition entre Sanchez et les séparatistes basques et catalans, avec des hypothèses sécessionnistes. En Allemagne, l'interdiction de déposer des fleurs ou des bougies pour les morts du Putsch de Munich. 
    Le fait est que cela faisait de nombreuses années que les rues nationalistes-révolutionnaires n'étaient pas aussi remplies ; et si nous revenons en arrière dans nos souvenirs, à l'époque où elles se remplissaient, c'est à dire avant que les diverses formations se mirassent comme Narcisse sur les réseaux sociaux et s'y noyaiassent, nous ne trouvons pas autant de participation émotionnelle et non autoréférentielle. Elles défilaient surtout pour se montrer, en compétition avec les groupes rivaux qu'elles voulaient écraser en nombre et en image, toutes prises dans un tournoi dans un ghetto ; maintenant on observe une unité d'intentions, une participation impersonnelle au délà de sigles. En Espagne, pour retrouver un tel esprit, je dois remonter d'au moins quarante ans. Et que dire de Munich ? Où des groupes de deux, trois, quatre personnes se sont rendus au même endroit, à la même heure, pour un appel tacite que l'on pourrait définir comme religieux, sans savoir, ni peut-être imaginer, qu'il y aurait tant d'autres, de différentes nations, réunis au même instant par un impératif intérieur et sans avoir reçu de convocations de mouvements ou de partis.

    Merci à l'intelligence animale
    Une autre raison s'ajoute à la réponse émotionnelle de la fidélité. Elle réside dans l'intelligence animale qui précède toujours l'intelligence rationnelle et se développe dans tout type de collectif en réponse encore non consciente aux stimuli de l'environnement.
    Cette intelligence animale, en réaction aux échecs de la "politique" des droites terminales, a commencé à produire un résultat que j'ai commencé à remarquer il y a déjà quatre ou cinq ans dans le renouvellement générationnel. Ceux nés à partir du milieu des années 90 ont été obligés de se former seuls, ayant accès à Internet et devant donc sélectionner des références pour atteindre un objectif, sans avoir l'alternative paresseuse et rassurante de la formatage dans un siège, devenue depuis des décennies principalement un lieu de facho-consommation, où l'endoctrinement avait desormais adopté un schématisme stérile et superficiel, souvent déformé, dans la mentalité "révolutionnaire" parasitaire, où les "maîtres" n'avaient presque jamais été disciples de quelqu'un, et encore moins des nécessaires expériences de vie et de militantisme. Depuis que la "politique" mouvementiste et des partis n'a plus réussi à dissimuler sa crise. ceux qui se sont formés dans une certaine direction l'ont fait pas à pas, sans pouvoir feindre, sinon ils ne seraient arrivés nulle part, de sorte que lorsqu'ils y sont arrivés, ils savent pourquoi, et ce n'est pas rien. De plus, n'étant pas déformés par l'arrogance typique des groupouscules et des meutes, ils l'ont fait avec modestie.

    D'où la concrétude et la conscience
    L'échec des ghettos réactionnaires qui exhibaient des poitrines gonflées d'air était évident ; si l'on n'est capable de rien d'autre que de protester et de se poser en gardiens de la vérité (sur laquelle on n'enquête même pas, ne serait-ce que pour vérifier si on l'a comprise) ; si l'on n'est pas en mesure de se rapporter culturellement et politiquement aux gens à partir de positions de force morale et spirituelle et de former avec eux un peuple, on s'engage dans les délires apocalyptiques des irréductibles de l'artériosclérose.
    Si, en revanche, on ne craint pas le débat - à condition qu'il soit basé sur des points fixes et des principes non négociables - on produit des réalités et des faits. Et c'est désormais dans de nombreux pays européens une floraison discrète d'associations locales, de villes ou de quartiers, qui constituent une masse critique et qui opèrent avec succès tant du point de vue culturel que de l'intervention sociale, laquelle ne doit pas être confondue avec l'imitation de l'Armée du Salut, mais se concrétise par une organisation en soutien de certaines classes - comme, par exemple, les commerçants pendant la pandémie à Santander - et implique des enracinements locaux dans le désintérêt pour les querelles électorales dans lesquelles, le cas échéant, on raisonne de manière dialectique et en marge.

    Conscience et action
    En d'autres termes, l'intelligence animale a imposé partout un changement de registre qui a ensuite abouti à l'acquisition, toujours en cours, d'une conscience politique.
    La manière de se positionner, d'agir et d'interagir s'est adaptée à l'époque de la "société liquide" et du post-parlementarisme. C'est ce que quelques-uns d'entre nous anticipaient depuis plus de vingt ans et que l'on retrouve dans des documents politiques, dont certains, comme "Le api e i fiori" ou "Aquarius", ont été étudiés par certains des artisans du nouveau cours, certainement en Italie, en France, en Espagne et peut-être ailleurs.
    Mais il ne faut pas se méprendre : ce ne sont pas ces documents qui ont déterminé leur action, mais c'est leur action qui les a amenés à s'intéresser à ces documents qui ont une valeur précisément pour cela : en tant qu'outils adaptés à l'époque et à l'action, car ils sont toujours orientés vers la pratique.
    Une galaxie articulée est donc en train de s'étendre, dotée du réalisme de la transversalité, mais centrée humainement, émotionnellement et idéalement, issue d'un pragmatisme non opportuniste et imprégnée d'une hiérarchie à la fois ontologique et fonctionnelle, et donc non fossile. Ce qui n'est pas négligeable.

    La récupération de soi
    Au-delà de l'efficacité dans la verticalité, il y a une prise de conscience qui commence à se répendre, au moins à trois niveaux.
    Le premier est l'abandon du préjugé démocratique, avec la conviction que face au deep state et au lobbying, qui forment la structure fondamentale d'un système dont les politiciens ne sont qu'une enveloppe extérieure et conditionnée, ce qui compte, bien avant et plus que les élections, c'est la création de pouvoirs autonomes, tant au niveau local que dans la communication.
    Au deuxième niveau, il y a la constatation de devoir être toujours et de toute façon en troisième position.
    Il est désormais évident que la distance entre les programmes de droite et les solutions politiques, économiques et culturelles pouvant avoir une fonction stratégique est importante. De même, on note que, en ce qui concerne la politique internationale, avec la seule exception étonnante de l'Italie où la "ligne Mattei" est signée par la flamme, ce sont les gauches qui adoptent la position la plus acceptable, mais en même temps - comme si nous étions en présence de la raillerie d'un prestidigitateur - tout ce qui concerne les questions intérieures et l' "ingénierie sociale" de la gauche est dégradé, indécent et à combattre.
    Enfin, il y a la conscience de l'idée de l'Europe, d'être littéralement l'Europe, un idéal, voire une foi, qui a repris de la vigueur, laissant derrière elle les poids morts du souverainisme qui ne parviennent plus à contrer la ligne national-révolutionnaire.
    Il y a encore deux ans, cela semblait être un rêve.
    En d'autres termes, nous assistons à la récupération des catégories du politique, généralement abandonnées depuis au moins quarante ans, mais - contrairement à ce qui s'est passé dans l'euphorie de l'ouverture après la chute du Mur - cela ne remet pas en question les bases idéales et la tradition national-révolutionnaire, ce qui est très, très important.

    La droite terminale se retire
    "Adieu à la droite terminale", j'écrivais il y a un an. Maintenant, nous pouvons le réaffirmer car elle est vraiment en train de s'estomper, face à la constitution désormais naturelle d'une nouvelle - et ancienne - vision national-révolutionnaire qui fait justice de toutes les horreurs.
    Espérons maintenant dans les accélérations déclarées de Sunset Boulevard, si en vogue en ces jours, où des baby-boomers non réalisés, à la fois en tant que révolutionnaires et en tant que forces gouvernementales, essaient de s'accrocher aux infantilismes désormais devenus séniles dans la vaine illusion de flotter sur des vagues qu'ils ne sont pas capables de chevaucher. (On fait réference à la fusion possible entre l'anciene du Msi et maire de Roma Gianni Alemanno et le communiste Marco Rizzo et, en général à la nuovelle lubie rouge-brune)
    Laissons-les élever la voix et proposer des engagements farfelus pour le "Sud global" ou pour "l'Unité post-idéologique" où ils aimeraient s'embrasser avec d'autres baby-boomers rouge-pâle dans ce qui est en fait l'arrêt où, comme le notait l'intellectuel et chanteur Giorgio Gaber, "se rencontrent tous ceux qui ont raté le bus" et qui, comme eux, cherchent de nouveaux maîtres qui pourtant se fichent éperduement de leur existence.
    Il n'est pas fortuit que l'échec de la droite terminale ait produit simultanément deux tendances aussi opposées, l'une qui associe la radicalisation historique, mythologique et doctrinale à un vitalisme pratique renouvelé et inovateur sans complexes, et l'autre qui délire sur des fuites "en avant", ce qui signifie en réalité sur le côté, en arrière et dans le vide. Il est fonctionnellement nécessaire que cela soit ainsi, car face à la première s'ouvre une autoroute que l'on commence déjà à entrevoir et que nous parcourrerons joyeusement.

  • La nueva primavera nacional revolucionaria

    por Gabriele Adinolfi


    esp.jpegLa reacción emocional no es la única explicación de nuestras plazas repentinamente llenas en diversas naciones europeas. En Grecia, la prohibición de conmemorar a los caídos, asesinados en 2013. En Polonia, la amenaza de represión "antifascista" cuando se forme el gobierno de coalición progresista. En España, la profanación del cuerpo y la memoria de José Antonio, la "ley de memoria" que prohíbe recordar cualquier obra española entre 1936 y 1978, y finalmente el acuerdo para formar un gobierno tambaleante entre Sánchez y los separatistas vascos y catalanes, con las consiguientes hipótesis secesionistas.
    En Alemania, la prohibición de colocar flores o velas para los caídos durante el Putsch de Múnich. El hecho es que hacía muchos años que las plazas nacional-revolucionarias no estaban tan llenas; y si retrocedemos en la memoria a cuando se llenaban, antes de que las diversas formaciones se reflejaran como Narciso en las redes sociales y se ahogaran en ellas, no encontramos tanta participación emocional y no autorreferencial. Desfilaban principalmente para destacarse, compitiendo con los grupos rivales que querían aplastar con cantidad e imagen, todos atrapados en un torneo cerrado de un gueto; ahora se observa unidad de intenciones, una participación impersonal y sin barreras de siglas. En España, para encontrar un espíritu así, debo retroceder al menos cuarenta años.
    ¿Y qué decir de Múnich? Donde grupos de dos, tres, cuatro personas fueron al mismo lugar, a la misma hora, por un llamado que podríamos definir como religioso, sin saber, ni tal vez imaginar, que habría tantos otros, de diferentes naciones, reunidos en el mismo instante por un imperativo interno y sin haber recibido convocatorias de movimientos o partidos.

    Gracias a la inteligencia animal
    Hay otra razón que se suma a la respuesta emocional sagrada de la lealtad. Reside en la inteligencia animal que siempre precede a la racional y se desarrolla en todo tipo de colectivo en respuesta aún no consciente a los estímulos del entorno.
    Esta inteligencia animal, en reacción a los fracasos de la "política" de las derechas terminales, ha comenzado a producir un resultado que comencé a notar hace cuatro o cinco años en el cambio generacional. Aquellos nacidos a partir de mediados de la década de 1990 se vieron obligados a formarse por sí mismos, teniendo a su disposición la red y, por lo tanto, teniendo que seleccionar las referencias para alcanzar un objetivo, sin tener la alternativa perezosa y tranquilizadora del formateo en el lugar, que desde hace décadas se ha convertido en un lugar principalmente de fasciconsumo, donde el adoctrinamiento había asumido un esquematismo estéril y superficial, a menudo distorsionado, en la mentalidad "revolucionaria" del semiestatal, donde los "maestros" casi nunca habían sido discípulos de alguien, y mucho menos de las necesarias experiencias de vida y militia.
    Desde que la "política" movimentista y partidaria ya no pudo disimular su crisis, las mascarillas reemplazando a las máscaras, aquellos que se formaron en una dirección específica lo hicieron paso a paso, sin poder fingir, de lo contrario no habrían llegado a ninguna meta, por lo que cuando llegaron, saben por qué, y no es poco. Además, sin distorsiones en su carácter por la arrogancia típica de los grupos y las manadas, lo hicieron con modestia.

    Da aquí surge la concreción y la conciencia
    El fracaso de los guetos reaccionarios que exhibían pechos hinchados de viento fue evidente; si no se es capaz de hacer más que protestar y adoptar la pose de guardianes de la verdad (sobre la cual ni siquiera se investiga, si acaso para verificar si se ha comprendido); si no se puede relacionar cultural y políticamente con la gente desde posiciones de fuerza moral y espiritual y formar pueblo con ella, se cae en las demencias apocalípticas de los irredentos de la arteriosclerosis.
    En cambio, si no se teme el enfrentamiento, siempre y cuando sea desde puntos sólidos y con principios que no se pongan en entredicho, se generan realidades y hechos. Y ahora, en muchas naciones europeas, florece de manera discreta una proliferación de asociaciones locales, de ciudades o barrios, que forman una masa crítica y que operan exitosamente tanto desde el punto de vista cultural como de la intervención social, que no debe malinterpretarse como una imitación de Cruz Roja, sino que se concreta en la organización en apoyo de sectores, como por ejemplo, los comerciantes durante la pandemia en Santander, e implica arraigos locales en la indiferencia hacia las disputas electorales en las cuales, si acaso, se razona dialécticamente y en el contorno.

    Conciencia y acción
    En otras palabras, la inteligencia animal ha impuesto en todas partes un cambio de tono que luego se ha traducido en la adquisición, aún en curso, de una conciencia política.
    La forma de posicionarse, de actuar y de interactuar se ha vuelto adecuada a la era de la "sociedad líquida" y del post-parlamentarismo. Esto es algo que unos pocos estábamos anticipando desde hace más de veinte años y que se refleja en documentos políticos, algunos de los cuales, como "Le api e i fiori" o "Aquarius", han sido estudiados por algunos de los artífices del nuevo curso, ciertamente en Italia, Francia, España y Polonia, y quizás en otros lugares.
    Pero no se debe malinterpretar: no fueron esos documentos los que determinaron su acción, sino que fue su acción la que los hizo interesarse en esos documentos, que tienen valor precisamente por eso: porque son herramientas adecuadas para los tiempos y la acción, ya que siempre están orientados hacia la práctica.
    Así que se está expandiendo una galaxia articulada, dotada del realismo de la transversalidad, pero centrada humanamente, emocional e idealmente, producto de un pragmatismo no oportunista y permeada por una jerarquía tanto ontológica como funcional y, por lo tanto, no fósil. Lo cual no es poco.

    El rescate 
    Además de la eficacia en la verticalidad, hay una conciencia extendida, al menos a tres niveles.
    El primero es el abandono del prejuicio democrático, con la convicción de que frente al deep state y al lobbismo, que conforman la estructura principal de un sistema del cual los políticos son un revestimiento exterior y condicionado, lo que cuenta, mucho antes y más que las elecciones, es la creación de poderes autónomos, tanto locales como en la comunicación.
    En el segundo nivel está la constatación de la necesidad de ser siempre y en todo momento una tercera posición.
    Es evidente la distancia que existe entre los programas de las derechas y las soluciones políticas, económicas y culturales que puedan tener una función estratégica. Asimismo, se observa que, en lo que respecta a la política internacional, con la única sorprendente excepción italiana donde la "línea Mattei" está sellada con la llama, son las izquierdas las que se sitúan en la posición más aceptable, pero al mismo tiempo, como si estuviéramos ante la burla de un ilusionista, en todo lo relacionado con los asuntos internos y la "ingeniería social", las izquierdas son deterioradas, indecentes y dignas de derrotar.
    Finalmente, está la conciencia de la Idea de Europa, de ser literalmente Europa, un ideal, más bien una fe, que ha recuperado fuerza, dejando atrás los lastres del soberanismo que ya no pueden contrarrestar la línea nacional-revolucionaria.
    Hasta hace un par de años parecía un sueño.
    En otras palabras, estamos siendo testigos del rescate de las categorías políticas, generalmente abandonadas durante al menos cuarenta años, pero a diferencia de lo que ocurrió en la resaca del aperturismo después de la Caída del Muro, esto no cuestiona las bases ideales y de la tradición nacional-revolucionaria, lo cual es muy, muy importante.

    La derecha terminal quita el estorbo
    "Hasta nunca, derecha terminal", escribía hace un año. Ahora podemos reafirmarlo porque realmente está desapareciendo, ante la constitución ya natural de una visión nacional-revolucionaria nueva y antigua que está haciendo justicia a todos los ultrajes.
    Ahora esperamos las anunciadas aceleraciones de Sunset Boulevard, tan populares en estos días, en los que los boomers desilusionados, tanto como revolucionarios como fuerzas de gobierno, intentan aferrarse a los infantilismos que ahora se han vuelto seniles, en la vana ilusión de flotar en olas que no son capaces de cabalgar.
    (se refiere al intento comun entre el antiguo alcalde de Roma, Gianni Alemanno, que fué neofascista y el comunista grupuscular Marco Rizzo, y, a todas las ilusiones "rojobrunas")
    Dejémoslos levantar la voz y proponer compromisos extravagantes para el "Sur global" o para la "Unidad post-ideológica" en la que querrían abrazarse con otros boomers enrojecidos en lo que es, de hecho, la parada donde, como señalaba el intelectual y cantautor Giorgio Gaber, £se encuentran todos aquellos que han perdido el autobús" y que, al igual que ellos, buscan nuevos amos que, sin embargo, se desentienden de su existencia.
    No es casual que el fracaso de la derecha terminal haya producido simultáneamente dos tendencias tan opuestas, una que combina la radicalización histórica, mitológica y doctrinaria con un renovado vitalismo práctico e inovador, y la otra que delira con huidas "hacia adelante", lo que en realidad significa hacia los lados, hacia atrás y hacia la nada. Es funcionalmente necesario que sea así, porque frente a la primera se abre una autopista que ya comenzamos a vislumbrar y que recorreremos con alegría.

  • The new national revolutionary spring

    by Gabriele Adinolfi

    The emotional reaction is not the only explanation for our squares suddenly filling up in various European nations. In Greece, plaza.jpgthe ban on commemorating the Fallen, assassinated in 2013. In Poland, the threat of "anti-fascist" repression when the progressive coalition government is launched. In Spain, the desecration of the body and memory of José Antonio, the "ley de memoria" that prohibits remembering any Spanish work between 1936 and 1978, and finally, the agreement to form a shaky government between Sanchez and the Basque and Catalan separatists, along with secessionist hypotheses.
    In Germany, the ban on laying flowers or candles for the Fallen. The fact is that it had been many years since the national-revolutionary squares were so full. If we go back in memory to when they were filled, before various groups mirrored themselves like Narcissus on social media and drowned us in it, we do not find as much emotional and non-self-referential participation. They used to parade mainly to show off, in competition with rival groups intending to crush them with numbers and image, all caught in a closed tournament of a ghetto. Now, there are noticeable unity of purpose, impersonal participation, and no barriers of acronyms. In Spain, to find such a spirit again, I have to go back at least forty years.
    And what about Munich? Where. tne 9th of this month, groups of two, three, four people went to the same place at the same time for a call that we could define as religious, without knowing, perhaps, that there would be so many others from different nations gathered at the same moment for an inner imperative and without receiving summons from movements or parties.

    Thanks to animal intelligence
    There is another reason that accompanies the righteous emotional response of loyalty. It lies in animal intelligence that always precedes rational intelligence and develops in every kind of collective response, still not conscious of environmental stimuli.
    This animal intelligence, in reaction to the failures of the "politics" of terminal right-wingers, began to produce a result that I had started to notice four or five years ago in the generational turnover. Those born from the mid-nineties onwards were forced to educate themselves, having the internet at their disposal and thus having to select references to reach a goal, without the lazy and reassuring alternative of in-place formatting, which for decades had become mostly a place of fascist consumerism, where indoctrination had assumed a sterile and superficial schematism, often distorted, in the "revolutionary" mentality of the para-state, where the "masters" were almost never disciples of anyone, much less of the necessary experiences of life and militia.
    Since the movement and party politics failed to disguise their crisis,those who educated themselves in a certain direction did so step by step, without being able to pretend, otherwise, they would not have reached any goal. So when they got there, they know why, and that's not a small thing. Moreover, not distorted by the typical arrogance of groups and packs, they did it with modesty.

    Hence the concreteness and awareness
    The failure of reactionary ghettos that flaunted chests inflated with air has been evident. If one is incapable of doing anything other than protesting and posing as guardians of the truth (about which one does not even inquire, if only to verify if one has understood it); if one cannot relate culturally and politically to people from positions of moral and spiritual strength and make a people with them, one becomes entangled in the apocalyptic delusions of the unyielding arteriosclerosis.
    On the other hand, if one does not fear confrontation—provided it is from fixed points and with principles not to be questioned—one produces realities and facts. And now, in many European nations, there is a flourishing underground of local associations, cities, or neighborhoods that form a critical mass and operate successfully both culturally and socially. Social intervention should not be misunderstood as an imitation of Caritas but materializes in organizing support for social classes—such as, for example, the shopkeepers during the Covid in Santander—and involves local roots in indifference to electoral disputes in which, if anything, dialectical reasoning takes place in the periphery.

    Consciousness and action
    In other words, animal intelligence has imposed a change of perspective everywhere, which has then resulted in the acquisition, still ongoing, of political consciousness. The way of positioning oneself, acting, and interacting has become suitable for the era of the "liquid society" and post-parliamentarism. This is something that a few of us were anticipating for over twenty years and is reflected in political documents, some of which, like "Le api e i fiori" or "Aquarius," have been studied by some of the architects of the new course, certainly in Italy, France, Spain, and Poland, and perhaps elsewhere.
    But it should not be misunderstood: it was not those documents that determined their action, but it was their action that made them interested in those documents, which have value precisely for this reason: as tools suitable for the times and action, as they are always geared towards practice.
    A nuanced galaxy is therefore expanding, equipped with the realism of transversality but centered humanly, emotionally, and ideally, born of a pragmatism that is not opportunistic and permeated with a hierarchy both ontological and functional and therefore not fossilized. And that is no small feat.

    The Recovery of Self
    In addition to effectiveness in verticality, there is a widespread awareness, at least at three levels.
    The first is the abandonment of democratic prejudice, with the conviction that in the face of the deep state and lobbying, which form the backbone of a system where politicians are merely an external and conditioned covering, what matters much more than elections is the creation of autonomous powers, both local and in communication.
    At the second level, there is the acknowledgment of always being in the third position. The distance between the programs of the right and political, economic, and cultural solutions that can have a strategic function is now evident. It is also noticeable that, regarding international politics, with the surprising exception of Italy where the "Mattei line" is symbolized by the flame, the left is in the more acceptable position. However, at the same time, as if witnessing a magician's trick, concerning internal issues and "social engineering," they are deteriorating, indecent, and must be defeated.
    Finally, there is the awareness of the Idea of Europe, of literally being Europe, an ideal, indeed a faith, that has regained strength, leaving behind the dead weights of sovereigntism that can no longer counter the national-revolutionary line. Until a couple of years ago, it seemed like a dream.
    In other words, we are witnessing the recovery of political categories, generally abandoned for at least forty years. However, unlike what happened in the euphoria of openness after the fall of the Wall, this does not question the ideal foundations and the tradition of national-revolutionary, which is very, very important.

    The terminal right bids farewell
    "A farewell to the terminal right," I wrote a year ago. Now we can reiterate it because it is truly fading away in the face of the now natural establishment of a new—and ancient—national-revolutionary vision that is doing justice to all abominations.
    Now, let's hope for the proclaimed accelerations of Sunset Boulevard, so popular in these days when unrealized boomers, both as revolutionaries and as governing forces, try to cling to infantilisms that have now become senile in the vain illusion of floating on waves they are unable to ride.
    (It refers specifically to the attempt at unity between the former mayor of Rome, Gianni Alemanno, and the communist Marco Rizzo, and, in general, to all the "rossobruni" specters).
    Let them raise their voices and propose bizarre commitments for the "global South" or for the "post-ideological unity" in which they would like to embrace with other faded red boomers at the stop where, as noted by Gaber, all those who have missed the bus meet and, like them, seek new masters who don't care about their existence.
    It is not accidental that the failure of the terminal right has simultaneously produced two contrasting tendencies—one that combines historical, mythological, and doctrinal radicalization with a renewed practical vitalism, and the other that raves about forward escapes, which essentially means sideways, backward, and into nothing. It is functionally necessary that it is so because, faced with the first, a highway opens up that is already beginning to be glimpsed and that we will joyfully travel.