par Gabriele Adinolfi
Nous ne sommes pas avec les Russes, nous ne sommes pas avec les Américains, nous ne sommes pas avec les Israéliens. Nous ne sommes pas avec les atlantistes, et nous ne sommes pas avec ceux qui se rejouissent du terrorisme tiers-mondiste ou de la menace de tout effondrement ici. Nous ne serons jamais souverainistes, nous ne serons jamais mondialistes. Nous ne soutenons aucune catastrophe, aucune invasion, aucun sauveur extérieur. Nous ne sommes ni avec Trump, ni avec Poutine, ni avec aucun satrape non européen. Nous refusons d'être mis dans les schémas en vogue, et nous ne sommes pas assez stupides pour croire que nous sommes intelligents en choisissant l'un des camps virtuels qui nous lobotomisent.
Soutenir les Russes, les Américains, les Israéliens, les souverainistes, les mondialistes, les atlantistes ou les tiers-mondistes revient à choisir sa propre Chambre 101 du Big Brother. Et, quelle qu'on choisisse entre elles, au final, elle sera exactement identique aux autres.
Nous croyons en la centralité de l'Europe, en la libération de toute hypnose, en premier lieu celles qui nous semblent séduisantes, et en l'action sur nous-mêmes.
Parce que c'est d'ici que tout commence et que tout peut et doit être fait, c'est là le paradigme selon lequel tout doit être abordé.
Ça c'est nous. Certains cherchent leur identité en quelqu'un d'autre et ne la trouveront jamais. Nous n'avons pas besoin de la chercher: nous l'avons toujours eue et ne l'avons jamais reniée.