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Le Futhark ancien gérmanique

futark.jpgLa voix des Ancêtres, peut être la voix des Dieux, en tout cas l'appel aux forces supérieures. Les hommes ont toujours été fascinés par le mystère qu'a engendré la Création Universelle, la plupart s'appuyant sur des guides, des interprètes, des prêtres, d'autres tentant de s'interroger, d'en découvrir les mystères.
Certaines erreurs de compréhension ont rarement été évitées. Certains concepts, certaines découvertes ont souvent été soulignés, les transformant en dogmes. Souvent, les gens ont cru comprendre le message ésotérique et ont fini par être la proie de cette présomption qui a été définie comme gnosticisme, c'est à dire la fossilisation d'une gnose, qui n'a jamais été atteinte.
L'essai de Christian René Robin, fruit d'années de travail, s'écarte des clichés habituels car il s'agit d'une reconstitution expérimentée. Par l'empirisme, l'intuition et la rationalité, il a réussi avec une capacité que l'on pourrait définir comme unique à reconnecter tous les points qui permettent de tracer le dessin. Un dessin qui vient d'intelligences suprêmes et inconnues, qui relie tous les aspects structurels et sensibles du Cosmos, indiquant leurs lois phénoménales et leur dépendance à quelque chose de plus.
Dans son entreprise, Christian semble avoir retracé le chemin de Perceval qui ne suit pas la pragmatique de la Chevalerie mais arrive, d'un chemin solitaire mais magnétiquement polarisé, à découvrir le Graal, se demandant entre autres non seulement ce qu'il est mais à quoi sert il.
Si la découverte essentielle du nombre 37 représente probablement l'aspect le plus impérieux de l'essai sur "le futhark ancien germanique", le cadre de l'ensemble de l'ouvrage est sûrement fondamental car il appelle chacun de nous à une participation existentielle autant que conceptuelle, à une mentalité spirituelle opérative hors des lignes de pensées habituelles et non à la simple contemplation ou à la vaine gloire de quelqu'un qui pense avoir tout compris, ce qui signifie généralement qu'il n'a rien compris du tout.

 

Gabriele Adinolfi

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