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  • La Turquie à l'est (par David Gauzere)

    Depuis le 20 novembre 2022, un nouveau bataillon s’ajoute à la myriade des unités de volontaires internationaux combattant du côté des forces de Kiev : le bataillon Touran. Il pourrait ressembler à n’importe quel autre bataillon, si ce n’est qu’il renferme encore une certaine part de mystères, dont bon nombre restent encore sans réponses aujourd’hui :

    – la diversité de ses membres, tous turcophones/mongolophones mais issus de différentes origines, interroge ;

    – la poursuite d’objectifs pantouraniens, dont le conflit ukrainien ne serait qu’une première étape, pourrait en raison de son évolution encore incertaine, donner plus d’importance au bataillon ;

    – ses financements, exclusivement turcs et opaques, et son insertion dans la galaxie des bataillons turcophones en Ukraine posent également question sur les objectifs à long terme du bataillon.

    Le bataillon Touran ne serait-il pas en fin de compte un cheval de Troie de l’« État profond » turc ? En Ukraine ou au-delà ? Pour poursuivre quels objectifs ? L’« État profond[1] » turc interventionniste viendrait-il alors à entrer en contradiction avec la diplomatie turque officielle, affichant une position de neutralité et de médiation dans le conflit ukrainien ?

     

    LA LÉGION TOURANIENNE DE KIEV

     

    Ce n’est pas la première fois que des bataillons musulmans viennent en Ukraine apporter leur soutien à l’un des deux camps. Les bataillons tchétchènes pro-ukrainiens – laïc comme celui d’Adam Osmaev ou djihadiste, pour Mouslim Tcheberloevski – affrontent ainsi la 141e Division de fusiliers motorisés pro-russe de Ramzan Kadyrov (les « Kadyrovtsy »), dans une sorte de conflit civil externalisé[2]. Les Tatars de Crimée, qu’ils soient laïcs ou djihadistes, disposent également, du côté ukrainien, de leurs propres bataillons, qu’ils espèrent pouvoir mettre à profit en vue d’une reconquête de la Crimée. L’ensemble des bataillons musulmans combattant dans le camp de Kiev sont déjà logistiquement et financièrement soutenus par la Turquie. Quel intérêt aurait alors Ankara à créer encore un bataillon supplémentaire ?

    Le bataillon Touran est dirigé par un Kirghiz arrivé à Kiev en décembre 2021[3] : Almaz Koudabek Ououlou. Âgé de 33 ans, il est issu de la tribu des Mongoldors et de la ville balnéaire de Tcholpon-Ata, au nord du Lac Yssyk-Koul’. Ououlou est un simple coiffeur-barbier de profession, qui a été obligé d’émigrer en Ukraine à la suite des répercussions de la pandémie du COVID-19 au Kirghizstan, après avoir effectué plusieurs séjours économiques en Russie. Il est actuellement à la tête d’un bataillon composé de Kirghiz, de Kazakhs, d’Ouighours, de Tatars de l’Oural, de Bouriates, de Tchétchènes, d’Azéris et d’autres peuples turcophones et mongolophones, qui a pour but de « commettre des actes de sabotage derrière les lignes russes ennemies »[4]. Un groupe de militaires biélorusses opposés au régime d’Alexandre Loukachenko les complète. Le bataillon Touran est partie intégrante de la Légion des Volontaires internationaux, intégrée à l’armée ukrainienne.

    C’est le 20 novembre 2022 que Koudabek Ououlou annonce la création du bataillon Touran sur le canal Telegram« BASE » de l’opposant démocrate et pro-occidental kazakh, Aïdos Sadykov – réfugié depuis 2014 à Kiev[5]. Dans cette vidéo, Koudabek Ououlou déclare à la Russie que « sous couvert d’une opération spéciale, Poutine organise le génocide du peuple turcophone. Se cachant derrière l’islam, Ramzan Kadyrov déclare le djihad. L’islam est sacré pour nous, et nous ne devrions pas jouer avec nos saints. Nous détruirons ce régime de chaïtans (satanique) de Kadyrov, le régime impérial de Poutine ; nous nous battrons tous les jours. Nous allons vous faire un cauchemar à l’intérieur et à l’extérieur» [6], avant de lancer un vibrant « Alga Touran ! [7]» (« En avant, Touran ! »). Étonnamment, dans cette déclaration, le mot « Ukraine » n’est nulle part cité par l’auteur, donnant l’impression que le bataillon Touran a d’autres buts de guerre. Koudabek Ououlou a ensuite corrigé cet « oubli » en évoquant « sa proximité avec le peuple et les soldats ukrainiens » dans une interview donnée le 5 décembre 2022 à la radio ukrainienne The New Voice of Ukraine[8].

    Les autorités kirghizes, par l’intermédiaire du Comité d’État pour la sécurité nationale du Kirghizistan (GKNB), réagissant dès le lendemain de la création du bataillon, déclarent dans un communiqué que « la déclaration de ce citoyen contredit la position des autorités officielles du Kirghizistan », rappelant que « le Kirghizistan adhère à la neutralité dans les événements entre la Russie et l’Ukraine »[9]. Le GKNB ajoute d’autre part que des poursuites ont été engagées contre Koudabek Ououlou en vertu de l’article 256 du Code pénal du Kirghizstan, qui criminalise la participation de citoyens kirghiz à des conflits armés dans des États étrangers, ou leur formation à l’étranger pour mener des attaques terroristes. Une infraction commise en vertu de cet article est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à huit ans d’emprisonnement[10]. Cette procédure pénale est la deuxième lancée contre de Koudabek Ououlou. En effet, peu de temps après son arrivée sur le sol ukrainien, la mission diplomatique de l’ambassade du Kirghizstan à Kiev l’avait déjà contacté et lui avait proposé de retourner dans son pays natal, ce à quoi il avait opposé un refus catégorique. Par conséquent, au printemps 2022, le GKNB avait déjà engagé une première procédure pénale contre lui en vertu du même article 256 du Code pénal du Kirghizstan[11].

    Le bataillon Touran comptait 15 à 20 combattants lors de sa création[12] et autour de 350 combattants deux mois plus tard[13]. Son armement se composerait principalement de fusils AK-74, de fusils FN SCAR-L et, vraisemblablement, de mitrailleuses M240[14]. Koudak Ououlou serait secondé par Jasoulan Douïsembin (30 ans), surnommé de ses pairs le « Rambo kazakh ». C’est un ancien soldat de la seule brigade d’infanterie de marine du Kazakhstan, ayant fui son pays en 2015 pour s’engager comme mercenaire dans l’armée ukrainienne et s’y illustrer par de hauts faits d’armes, recevant même une décoration des mains de Volodymyr Zelensky le 8 août 2022[15].

    D’après le journal russe StanRadar, le bataillon Touran aurait répondu à l’appel lancé par les services spéciaux ukrainiens et Zelensky aux peuples de Russie pour combattre le régime de Poutine. La contrepartie de cet engagement militaire serait le projet de résolution sur la reconnaissance de l’indépendance du Tatarstan enregistré à la Verkhovna Rada d’Ukraine, faisant suite à la reconnaissance par les mêmes députés de la « République tchétchène d’Itchkérie », comme un territoire temporairement occupé par la Russie[16]. Sans démentir cette information, les Ukrainiens saluent l’aide bienvenue de ces combattants venus d’ailleurs qui acceptent momentanément de concentrer leur lutte au seul théâtre de guerre ukrainien. Kiev salue aussi la solidarité entre les mercenaires turcophones et les soldats ukrainiens au combat [17].

    Bien que le bataillon Touran semble encore n’être qu’un petit groupe de combattants aux effectifs limités, l’apparition de cette nouvelle unité turcophone pourrait susciter l’intérêt d’autres combattants de Crimée, de Turquie, du Caucase et d’Asie centrale – Koudabek Oulou, un brin optimiste, affirme pouvoir lever 100 000 hommes chez les peuples turcophones[18]. Considérant que les pays européens ont envoyé et envoient toujours des armes et du matériel militaire à l’Ukraine pour soutenir sa lutte contre Moscou, ces bataillons étrangers savent qu’ils peuvent désormais à tout moment accéder à du matériel militaire moderne et qu’ils pourront l’utiliser pour d’autres finalités à l’avenir. En effet, ces combattants étrangers pourraient prochainement rentrer chez eux et tenter de déstabiliser à leur tour leurs pays respectifs en déclenchant une lutte contre les gouvernements centraux, en adoptant des tactiques de guérilla apprises au cours du conflit ukrainien[19].

     

    UN CHEVAL DE TROIE TURC ?

     

    « Je n’ai jamais reçu aucun centime de la part des Américains », affirmait à The New Voice of Ukraine le 5 décembre 2022 Koudabek Ououlou[20]. Ses financements sont, d’après Kiev, exclusivement turcs et le bataillon serait une nouvelle branche des Loups Gris, complétant les branches turque (boz kourtlar) et azérie (boz gourdlar) de l’organisation panturquiste et pantouranienne, dont le commandement est basé à Chouchi, dans la partie du Haut-Karabakh occupée par l’Azerbaïdjan, échappant ainsi à toute juridiction internationale[21]. Le bataillon reprend d’ailleurs la symbolique et les rituels des Loups Gris[22].

    Autre point intéressant, si Koudabek Ououlou parle d’« islam sacré sali par le faux djihad de Ramzan Kadyrov », les valeurs du bataillon Touran dépassent la religion et mettent en avant la « turcité » fédérant l’ensemble des peuples turcophones, musulmans comme non-musulmans[23]. De plus, parce qu’il accueille un important groupe d’opposants biélorusses et de mercenaires géorgiens, le bataillon semble ouvert à d’autre causes que strictement religieuses[24]. Si Koudabek Ououlou se définit « musulman », c’est plus pour appeler au rassemblement supra-ethnique que par réelle foi. Il est certes « croyant », mais reste moderne et très éloigné de toute adhésion fanatique – il en est de même pour son adjoint Douïsembin, agnostique[25]. Ainsi, le bataillon Touran serait depuis 1991 le premier bataillon supranational de l’espace post-soviétique à opposer une résistance armée à la Russie sur une base autre que strictement religieuse et en étant fédéré par des laïcs.

    L’Ouzbékistan, qui est toujours en concurrence avec la Turquie pour prendre la tête de la cause turcophone et qui critique les ingérences d’Ankara en Asie centrale, donne d’autres raisons de la création du bataillon Touran en Ukraine. Selon l’agence de presse ouzbèke Uzmetronom, la création du bataillon Touran répondrait à trois objectifs :

    – dresser les travailleurs migrants d’Asie centrale et les citoyens turcophones de Russie les uns contre les autres sur le territoire de la Fédération de Russie. Ceci est tout à fait cohérent avec les tactiques de longue date de l’une des unités d’action psychologique (TsIPsO) d’Ukraine (le célèbre 72e TsIPsO situé à Brovary, près de Kiev). Bien avant le début des hostilités, cette unité était responsable de la déstabilisation de la Russie en encourageant les oppositions ethniques, en particulier par des provocations via les canaux Telegram et les pages Instagram de Moskvabad et Black News ;

    – tenter de persuader les militaires russes originaires d’Asie centrale ou des républiques turcophones de Russie à trahir. Koudabek Ououlou a appelé les turcophones combattant aux côtés de la Russie à se rendre, de préférence avec des véhicules blindés, leur promettant non seulement un bon traitement et une nourriture abondante, mais aussi une récompense financière, voire même un appartement pour chacun d’eux… Il est à noter que les numéros de téléphone indiqués par le commandant du bataillon Touran sur sa page Instagram auxquels lesquels les militaires russes peuvent s’adresser sont les mêmes que ceux du site web de la Direction principale du renseignement (GoUR) du ministère de la Défense d’Ukraine ;

    – faire en sorte que le pantouranisme soit repris par les groupes paramilitaires ukrainiens d’extrême-droite en « ressuscitant » la Légion SS du Turkestan. C’est la GoUR qui a lancé le projet psychologique « Je veux vivre », dans le cadre duquel l’armée russe est invitée à se rendre. Les promesses faites aux transfuges potentiels sont quasiment identiques de celles de Koudabek Ououlou – à la seule différence que le commandant du bataillon Touran fait appel à « son » public cible, les citoyens turcophones. En plus d’offres matérielles et financières alléchantes, dans un de ses messages vidéo, le chef kirghiz menace clairement d’exécution – y compris a posteriori sur le territoire kirghiz – ses compatriotes combattant dans l’armée russe. Pour Uzmetronom, le renseignement militaire ukrainien aurait donc créé le bataillon Touran avec des capitaux turcs.

    Les groupes paramilitaires d’extrême-droite ukrainiens bandéristes vont encore plus loin que les autorités de Kiev :

    – en intégrant Touran dans le bataillon Revanche, une structure paramilitaire dirigée par Bohdan Khodakovsky, l’un des ex-dirigeants de l’organisation d’extrême-droite Tradition et Ordre ;

    – en évoquant la « résurrection » de la Légion SS Turkestan, qu’Hitler, les services spéciaux du IIIe Reich et Stepan Bandera avaient imaginé mettre en place pour combattre la Russie et recréer le « Grand Turkestan » mythique allant de la Chine au Caucase. Le bataillon Touran a donc la même doctrine et les mêmes objectifs que celle-ci plus de quatre-vingts ans plus tard[26].

    Edil Marlis Ououlou (homonyme), un politologue kirghiz[27], confirme cette similitude entre les deux périodes, tout en y apportant des nuances : « les politologues ukrainiens ou occidentaux actuels – contrairement à leurs prédécesseurs nazis – essaient de couvrir l’ensemble du monde turcophone, c’est pourquoi ce bataillon a reçu le nom de Touran », a-t-il déclaré. En effet, la jeune génération actuelle d’Asie centrale ne s’identifie plus selon lui à la seule région appelée Turkestan, limitée à la seule Asie centrale étendue au Xinjiang chinois, à la Bactriane afghane et au Khorasan iranien. Elle s’identifie désormais au « Touran », qui étend l’« ancien » Turkestan aux régions russes volgiennes et caucasiennes, au Sud-Caucase et, bien sûr, à la Turquie, voire à certaines parties non perses de l’Iran.

    Pour autant, Marlis Ououlou est très sceptique quant aux nombreuses allégations selon lesquelles le bataillon Touran serait soutenu aussi bien par les nationalistes turcs – en particulier, les Loups Gris – que par les autorités officielles d’Ankara. Il précise par ailleurs que les discours enflammés de Koudabek Ououlou masquent une autre réalité, celle de combattants uniquement attirés par l’argent et dont certains – aujourd’hui très discrets sur leur passé – ont précédemment combattu au sein de l’État islamique en Syrie-Irak[28].

    Toutefois, l’opacité des liens entre les groupes paramilitaires turcophones en Ukraine et les autorités officielles turques, encore plus avec l’« État profond » turc, confirment le caractère ambigu et intenable à long terme du positionnement de la Turquie dans le dossier ukrainien.

    Officiellement, la diplomatie turque est neutre. Ankara propose régulièrement sa médiation entre Russes et Ukrainiens. Elle cherche par tous les moyens à trouver les conditions d’un cessez le feu acceptable et à assurer la sécurisation du commerce maritime en mer Noire. Elle a notamment favorisé l’accord du 22 juillet 2022, censé garantir la sécurisation des ports ukrainiens pour le chargement des céréales ukrainiennes et des couloirs de circulation en mer Noire. Concernant le conflit lui-même, si la Turquie condamne depuis son premier jour, le 24 février 2022, l’invasion russe elle a toujours refusé d’imposer d’appliquer des sanctions à la Russie mais accueille un grand nombre de Russes ayant fui la mobilisation décrétée par Vladimir Poutine.

    Mais en réalité, la Turquie pratique un double-jeu : sous couvert de rester équidistante des deux parties elle joue en réalité sa propre partition Elle conditionne l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN à l’extradition de leaders kurdes, se livrant là à un véritable chantage ; elle teste régulièrement les capacités de l’armée russe, tant au Caucase – en appuyant logistiquement et financièrement les coups de boutoir azéris contre l’Arménie en Artsakh et au Siounik – qu’en Méditerranée orientale (Syrie, Libye) ; elle teste également la réaction de l’armée grecque en mer Égée et aide enfin les États centrasiatiques à acquérir l’armement dernier cri qu’elle propose – notamment les drones Bayraktar TB2[29], ceux-là même auxquels les Russes font face en Ukraine[30].

    L’« État profond » turc entretient cette ambiguïté en montant des opérations paramilitaires ciblées non officielles dans de nombreuses zones grises (Chypre-Nord, nord de la Syrie, Artsakh occupé) dans lesquelles il recrute différents bataillons de volontaires qu’il envoie sur le front ukrainien ou ailleurs. Le bataillon Touran est le dernier né de ceux-là. Le 25 octobre 2022, Magomed Jafarov, volontaire des forces armées azéries, avait annoncé son intention de créer une Légion turque au sein de l’armée ukrainienne, déclarant qu’il souhaitait y recruter des Azéris, des Turcs, des Tatars de Crimée, des Ouzbeks et des représentants d’autres peuples turcs[31]. Koudabek Ououlou l’a manifestement pris de vitesse[32].

    Cependant, la création régulière de bataillons de mercenaires par la Turquie témoigne bien du double-jeu d’Ankara et devrait alerter une communauté internationale polarisée à l’excès sur le danger russe, donc aveugle sur d’autres périls tout aussi préoccupants : notamment la montée de l’impérialisme turc en Méditerranée orientale et en mer Noire, au Moyen-Orient, au Caucase et en Asie centrale. Il convient à ce titre de rappeler le célèbre dicton géorgien : « Le mouton a toujours eu peur du loup. Mais, c’est le berger qui l’a finalement mangé ».

     

     

     

     


     

    [1] L’« État profond » turc (derin devlet) est, selon Jean-Paul Burdy et Jean Marcou, ce qui désigne en Turquie « un pouvoir invisible, non détectable parmi les institutions légales et légitimes de la République, mais qui pèse sur les grandes décisions politiques et le fonctionnement sociétal » (Burdy Jean-Paul et Marcou Jean, Les mots de la Turquie, Presses universitaires du Mirail, Toulouse, 2006).

    [2] https://cf2r.org/documentation/les-tchetchenes-en-ukraine-un-conflit-dans-le-conflit.

    [3] https://www.youtube.com/watch?v=j1aIilmulXw

    [4] https://focus.ua/voennye-novosti/544355-batalon-turan-nyt-rasskazali-o-dobrovolcah-v-vsu-iz-sredney-azii-i-kavkaza-foto. Koudabek Ououlou avait d’autre part travaillé quelques années comme coiffeur-barbier pour les Américains, sur la base aérienne de Manas (2001-2014), près de Bichkek au Kirghizstan, et dans d’autres bases américaines en Afghanistan.

    [5] https://t.me/basekz/5865

    [6] https://graniru.org/Politics/World/Europe/Ukraine/m.286801.html

    [7] https://stanradar.com/news/full/51088-kak-kirgizskij-parikmaher-sozdal-tjurkskij-batalon-zelenskogo.html

    [8] https://nv.ua/ukraine/events/batalon-tyurkoyazychnyh-narodov-turan-protiv-putina-i-kadyrova-almaz-kudabek-novosti-ukrainy-50288581.html

    [9] https://kaktus.media/doc/471079_v_otnoshenii_kyrgyzstanca_vouushego_v_ykraine_v_batalone_tyran_nachato_sledstvie.html

    [10] https://kaktus.media/doc/471079_v_otnoshenii_kyrgyzstanca_vouushego_v_ykraine_v_batalone_tyran_nachato_sledstvie.html

    [11] https://www.specialeurasia.com/2022/11/21/turan-battalion-turkic-ukraine

    [12] Idem.

    [13] https://vesti.uz/stali-izvestny-detali-sozdanija-batalona-turan-na-ukraine

    [14] https://twitter.com/danspiun/status/1594380598302629888

    [15] 15 https://www.pravda.com.ua/rus/articles/2022/07/1/7355647

    https://vk.com/wall-89824550_162908?lang=en

    [16] https://stanradar.com/news/full/51088-kak-kirgizskij-parikmaher-sozdal-tjurkskij-batalon-zelenskogo.html

    [17] https://nv.ua/ukraine/events/batalon-tyurkoyazychnyh-narodov-turan-protiv-putina-i-kadyrova-almaz-kudabek-novosti-ukrainy-50288581.html

    [18] https://www.youtube.com/watch?v=j1aIilmulXw

    [19] https://www.specialeurasia.com/2022/11/21/turan-battalion-turkic-ukraine

    [20] https://nv.ua/ukraine/events/batalon-tyurkoyazychnyh-narodov-turan-protiv-putina-i-kadyrova-almaz-kudabek-novosti-ukrainy-50288581.html

    [21] Gaüzère David, « L’État profond turc contrarié par l’axe sino-russe », Haut-Karabakh : Le Livre noir, Ellipses, Paris, 2022, pp. 281-284.

    [22] https://aif.ru/politics/world/chto_za_tyurkskiy_batalon_turan_poyavilsya_na_ukraine

    [23] Les Bouriates et autres Altaïens sont par exemple des mongolophones/turcophones bouddhistes ou orthodoxes.

    [24] https://graniru.org/Politics/World/Europe/Ukraine/m.286801.html

    [25] Il reste sensible à la beauté féminine en général et à la « vaillance des femmes ukrainiennes » au combat, https://nv.ua/ukraine/events/batalon-tyurkoyazychnyh-narodov-turan-protiv-putina-i-kadyrova-almaz-kudabek-novosti-ukrainy-50288581.html et https://www.pravda.com.ua/rus/articles/2022/07/1/7355647

    [26] https://uzmetronom.agency/2023/01/10/operaciya-reinkarnaciya.html

    [27] Il est président de l’association publique internationale « Congrès des peuples turcophones » Il est également diplômé de l’Académie de police de Turquie et entretient des relations avec les cercles politiques turcs, notamment avec des membres du Parti d’action nationaliste (MHP)

    [28] https://uzmetronom.agency/2023/01/10/operaciya-reinkarnaciya.html

    [29] Le Kirghizstan acquiert notamment régulièrement depuis décembre 2021 des drones Bayraktar TB2 et Bayraktar Akıncı de la Turquie dans son conflit frontalier contre le Tadjikistan, https://eurasianet.org/kyrgyzstan-buys-new-batch-of-turkish-made-drones

    [30] https://www.frstrategie.org/publications/notes/turquie-arbitre-guerre-ukraine-2022

    https://www.lemonde.fr/international/visuel/2022/07/20/la-relation-russo-turque-a-l-epreuve-du-terrain_6135511_3210.html et https://carnegieendowment.org/politika/87998

    [31] https://graniru.org/Politics/World/Europe/Ukraine/m.286801.html

    [32] La décapitation successive des différents chefs azéris de l’état-major de la Légion turque par l’armée russe expliquerait qu’elle ait été étouffée dans l’œuf, et aurait précipité le transfert des mercenaires rescapés dans le bataillon Touran (https://stanradar.com/news/full/51088-kak-kirgizskij-parikmaher-sozdal-tjurkskij-batalon-zelenskogo.html).